L’art de s’effeuiller n’est pas un passe-temps. Il s’agit d’un vrai métier. Il faut du talent, de la rigueur. Il est trop souvent assimilé à de la prostitution, car il s’agit de dévoiler son corps. Pourtant, ces artistes que sont les stripteaseuses ne se font pas rémunérer pour coucher, mais pour danser.
Les critères à remplir pour faire un bon gogo dancer
Pour les deux sexes, le physique est un atout majeur. Mais il faut avouer que les clients sont moins regardants concernant les femmes. Du moment qu’elle a tout ce qu’il faut montrer, les spectateurs sont satisfaits. Si, en plus, elle est jolie, et qu’elle a du talent, ce n’est que du bonus. Pour les hommes, c’est plus difficile. Les spectateurs des chippendales ont plus le sens de l’esthétique que les autres. Il leur faut donc avoir une bonne présentation. En plus, il faut que l’effeuillage en vaille la peine. Et la chorégraphie importe autant que le physique.
Les contraintes du métier
La barrière principale entre le striptease et la prostitution est qu’il est interdit de toucher les danseurs. On regarde, on apprécie, mais on garde les mains dans ses poches. Il faut garder en tête qu’il s’agit d’un art. En contrepartie, le/la danseuse s’engage à fournir une prestation de qualité. Comme ces spectacles se passent parfois sur la table des consommateurs, le professionnel doit rester en excellente forme physique. Les clients ne se rincent pas l’œil de loin. Ils sont assez près pour remarquer tous les détails du corps de celui/celle qui se trémousse. De ce fait, le professionnel suit un régime strict pour garder un physique attrayant. Les accessoires sont à la charge des danseurs. Il est dans leur intérêt d’investir dans des costumes seyants. Du moins s’ils souhaitent vivre de ce métier. Enfin, les stripteaseurs ont des horaires à respecter. Ils ont des emplois du temps fixe.